Formation : écriture en clown pistellaire

Sessions à venir

Informations

Le clown pistellaire est la méthode développée depuis une vingtaine d’années par Caroline Obin. Il s’agit d’une vision singulière et subjective du clown issue de son expérience de circassienne (travail corporel du cirque et codes de jeu de la piste), de son travail de recherche sur le clown en milieu humain comme art relationnel et de la technique de la balance (provenant initialement d’un peuple d’Amazonie et adaptée au monde du spectacle par Eugene Lion).
Travailler la dramaturgie du clown pistellaire c’est trouver des pistes alternatives aux récits normatifs.

Durée : 20 jours (soit 150 heures) + 2 jour de pause
Tarif : 6000 € TTC (financement)
Public ciblé : professionnel·les du spectacle vivant (cirque, théâtre, danse, musique, performance…)
Prérequis : 2 ans minimum d’expérience dans le domaine du spectacle vivant, avoir déjà participé à une formation avec Caroline Obin
Nombre de participant·es : 10 stagiaires maximum
Pédagogue : Caroline Obin
Renseignements : Ambre Boumaza, coordinatrice des formations (formation.apprentiecompagnie@gmail.com)

Indicateurs :
Taux de satisfaction des attentes : en attente de résultats
Taux de recommandation de la formation : en attente de résultats

OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES DE LA FORMATION

✪ Travail des gammes : analyse et expérimentation des différentes dimensions de jeu dans la réception et l’expression du clown.
✪ Expérimentation de la circulation entre les différentes dimensions de jeu.
✪ Repérage des articulations du récit par glissement entre les différentes dimensions. Travail sur le ressort comique, l’alternative au sens normatif, la dimension poétique et philosophique que peut offrir ce mouvement dramaturgique.
✪ Avant le sens, en deçà du sens : Travail sur la conscientisation de la source du geste jaillissant des profondeurs. Travail sur la consistance, le geste flou, abstrait, inconscient connecté à une impulsion réelle, comme un événement implacable. Mémorisation précise de ces évènements par la lecture corporelle et sa reproduction intacte, incluant toutes les dimensions en action.
✪ Valeur déterminée du flou : muscler le flou en tant que lieu extrêmement précis au même titre que tout autre lieu.
✪ Travail d’improvisation pour la réalisation d’une partition à partir de ces différents concepts.
✪ Réalisation et écriture d’une partition par glissement à partir des articulations repérées dans une improvisation balancée.
✪ Ecriture à partir des concepts abordés : en partant de l’impulsion provenant des profondeurs en de ça du sens, d’un cheminement par glissement d’un dimension à une autre dans la recherche d’un endroit chaud, au surgissement du sens du chaos repéré par l’autre qui me regarde, jusqu’au point final porté par le clown, nous apprendrons à écrire une partition.
✪ Méthode de mémorisation d’une partition incarnée.
✪ Évaluation et résolution des zones d’insatisfaction par le clown au plateau.
✪ Méthode de répétition d’une partition incarnée sans perdre l’essence ni la vitalité première de la partition.

PROGRAMME DÉTAILLÉ

A venir

Exemple d’une journée-type

✪ Théorie : Réflexion collective autour des enjeux du clown à partir de notions et textes clés
✪ Échauffement : temps d’échauffement et de « musculation » autour des différents éléments à mettre en jeu pour accéder à la posture relationnelle du clown pistellaire (reconnexion des parties du corps, réveil des “sept” sens du clown, équilibre réception/ expression, intérieur/ extérieur, triangle du clown…) et des gammes des dimensions de jeu
✪ Educatifs : exercices qui mettent en pratique corporellement un concept, isolément, caractéristique que Caroline Obin attribue à la posture clownesque
✪ Jeux en relation aux concepts
✪ Balance et écriture à partir de parcours balancés
✪ Improvisation et retours : temps de passage individuel dont le but est d’expérimenter les techniques travaillées pendant le reste de la journée devant un public
✪ Bilan avant de se quitter

MODALITÉS D’ÉVALUATION

En corrélation avec objectifs pédagogiques annoncés, et par le biais du “livret du stagiaire”, les formateur·ices et la responsable pédagogique assurent le suivi des acquis aussi bien théoriques que pratiques tout au long de la formation. Les stagiaires, quant à eux, apprennent à s’autoévaluer de manière autonome et rédigent à tour de rôle une synthèse de leurs journées et de leurs acquis. Un regard attentif sera porté sur l’engagement des stagiaires tout au long du processus de travail.
A l’issue du stage, les participant·es, les formateur·ices, la coordinatrice et la responsable pédagogique réalisent ensemble un bilan pédagogique de la formation et des stagiaires.